Non, non, ce n'est pas un cri révolutionnaire qui m'a soufflé le titre de ce billet, car je parle ici de la Bastille de Grenoble, qui domine la ville depuis 1848. Lors d'un bref séjour en Isère, j'ai eu la bonne surprise en visitant le fort de découvrir, au fil de ma promenade, les murs peints tout récemment de ces silhouettes blanches très caractéristiques que l'on voit encore danser dans les rues de Paris et autour des vitrines de magasins.
Pour ce billet, je propose de vous livrer, en touches éparses, quelques réflexions, quelques bribes qui me viennent à l'esprit en regardant ces photos, que je "déterre" d'un vieux dossier qui dormait depuis plus de 2 ans dans mon PC. Une façon de redonner vie à ces fantômes atemporels, peints en quelques secondes, et qui courent à travers le monde depuis près de 26 ans.
Pour ce billet, je propose de vous livrer, en touches éparses, quelques réflexions, quelques bribes qui me viennent à l'esprit en regardant ces photos, que je "déterre" d'un vieux dossier qui dormait depuis plus de 2 ans dans mon PC. Une façon de redonner vie à ces fantômes atemporels, peints en quelques secondes, et qui courent à travers le monde depuis près de 26 ans.
Esprit d'escalier, un Corps Blanc sur fond noir
S'apprête à remonter les marches du hasard
S'apprête à remonter les marches du hasard
Dans un cadre comme celui-ci, Jérôme Mesnager s'en est donné à coeur joie, jouant avec l'environnement, les matières, les perspectives. C'est lors de l'Edition du Printemps du Livre 2007 que la ville laisse carte blanche à l'artiste, précurseur de la peinture urbaine en France, pour investir le bâtiment avec des thèmes qui lui sont chers : l’évasion, le voyage, et la liberté.
Elle sème dans sa course des oiseaux de passage,
Cochant à chaque pas des étapes en nuages
Cochant à chaque pas des étapes en nuages
On est plus ou moins sensible à la puissance poétique ces peintures. D'ordre général, j'aime quand les personnages se fondent dans un décor, pour en faire ressortir la beauté et lui insuffler une touche d'insolite.
Au fond des corridors des arcanes de lumière
Dessinent la folle danse des silhouettes sur la pierre
Nul obstacle n'arrête leur folle ascension,
Fut-ce une porte trouée ressortant de ses gonds
Au fond des corridors des arcanes de lumière
Dessinent la folle danse des silhouettes sur la pierre
Nul obstacle n'arrête leur folle ascension,
Fut-ce une porte trouée ressortant de ses gonds
Aux pans de bois cloutés, même rouillés elles s'accrochent
Vers les cieux étoilés s'envolant au plus proche
Vers les cieux étoilés s'envolant au plus proche
Les vitres sont les miroirs d'une évasion conquise
Au gré des murs du fort d'où souffle une douce brise
Arrivées sur le toit sortant d'une cheminée
Elles respirent enfin ce vent de liberté.
Le site de Jérôme Mesnager
Le Pool Flickr consacré à l'artiste
Un article intéressant sur le parcours de Mesnager datant de 2002 par Chris Kutschera
Texte et pix by Chrixcel
5 commentaires:
Super !! Merci pour la partage de cette découverte grenobloise ;p J'aime les hommes blancs de Mesnager sur les murs, lorsqu'il joue avec les matières, l'environnement. il est pour moi un poète des rues, j'aime !!!!
aah Grenoble, sa bastille et ses dédales... Je ne suis pas sur que toutes les silhouettes blanches soient encore présentes aujourd'hui.
la photo qui rappelle l'éphémère
... remarque, on ne voit peut être pas tout la nuit à la bastille
http://www.flickr.com/photos/jadikan-lp/3383737110/
g
vraiment un beau billet (je peux le dire, on est en famille :-))) !)
la photo des voûtes est très très belle
ah de la poésie!!! que bueno
Bonjour ,si si elles y sont encore !!! cherchai le nom de l'artiste ,merci beaucoup !
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